La biologie moléculaire est une branche de la biologie qui se concentre sur les structures et les fonctions des molécules essentielles à la vie. Elle explore principalement les interactions entre les différents systèmes de la cellule, y compris la relation entre l’ADN, l’ARN et la synthèse des protéines, ainsi que la régulation de ces interactions. Elle étudie la structure et la fonction de l’ADN (acide désoxyribonucléique) qui porte l’information génétique et de l’ARN (acide ribonucléique) qui joue divers rôles dans l’expression de cette information. Cette discipline utilise diverses techniques comme la PCR (réaction en chaîne par polymérase) pour amplifier des segments d’ADN, le séquençage de l’ADN pour déterminer la séquence nucléotidique, et le clonage moléculaire pour étudier et manipuler des gènes.

La virologie médicale est une branche de la biologie médicale qui se concentre sur l’étude des virus, leurs propriétés, leur structure, leur réplication, et leur interaction avec les organismes hôtes, en particulier les humains. Elle joue un rôle crucial dans le diagnostic, la prévention et le traitement des infections virales. Le biologiste attaché au pool de virologie est chargé de recevoir les échantillons cliniques (sang, tissus, sécrétions, etc.) provenant de patients présentant des symptômes d’infections virales, d’assurer le traitement initial de ces échantillons pour préparer les analyses. Ils utilisent diverses techniques de laboratoire, telles que la PCR (réaction de polymérisation en chaîne), les cultures cellulaires, la sérologie, et d’autres méthodes moléculaires pour détecter et caractériser les virus.

La bactériologie est une branche de la microbiologie qui traite des bactéries. Les laboratoires de bactériologie ont un rôle croissant dans la détection de porteurs « à risque » du fait d’une espèce bactérienne ou d’une résistance aux antibiotiques particuliers. Le biologiste responsable du pool BACTERIOLOGIE a l’entière responsabilité des prélèvements de la phase pré-analytique jusqu’au résultat. Aussi, les objectifs de la démarche de l’analyse bactériologique sont divers. Le plus fréquemment, il s’agit pour le laboratoire de mettre en évidence la ou les bactéries responsables d’une infection, d’effectuer une identification précise du ou des pathogènes et de tester sa (leurs) sensibilité (s) aux antibiotiques habituellement actifs sur cette ou ces bactérie(s).

La biochimie est la branche de la biologie clinique qui étudie les processus chimiques et les substances qui se produisent au sein des organismes vivants. Elle va combiner les principes de la biologie et de la chimie pour comprendre les mécanismes moléculaires qui régissent la structure, la fonction et la régulation des macromolécules biologiques telles que les ions, protéines, acides nucléiques, lipides et glucides, marqueurs cancéreux. Aussi la tâche du médecin ou pharmacien biologiste clinicien en charge de la sous-section biochimie repose sur la compréhension de ces mécanismes afin d’aider non seulement au dépistage et au diagnostic mais aussi à la surveillance des conditions cliniques sur la base de l’analyse des composés chimiques présents dans les différents fluides biologiques (sang, urines, liquides de ponction….)

Dans la section d’hématologie biologique, le biologiste et son équipe recherche principalement les paramètres biologiques du sang pour le diagnostic ainsi que pour le suivi thérapeutique d’affections diverses et variées. Au nombre de ces paramètres, la sous-section de l’hématologie cellulaire assure la numération des éléments figurés du sang ainsi que leur étude qualitative avec une attention particulière portée sur les cellules immatures des différentes lignées. Pour ce faire cette section dispose des dernières techniques automatisées de coulting cellulaire à savoir l’impédance et le comptage optique réalisés dans des chambres de mesure. De plus, une équipe de médecins et pharmaciens biologistes expérimentés et de biotechnologistes chevronnés ne néglige pas de réaliser une étude qualitative manuelle de la morphologie desdites cellules.
Quant à la sous-section hémostase, elle s’occupe de l’exploration de la fonction de la coagulation sanguine dont le rôle fondamental consiste au maintien de la masse et de la fluidité sanguine, conditions nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Nous assurons cette exploration à travers des tests de dépistage d’anomalies hémostatiques ainsi que des tests spécifiques de confirmation de ces anomalies.

Approche combinant des techniques d’immunologie et d’hormonologie pour la détection de certaines hormones, d’agents pathogènes, de réponses immunitaires anormales (exacerbées par exemple) notamment dans les maladies auto-immunes.
Le médecin ou pharmacien biologiste clinicien et son équipe tiennent compte ici particulièrement du contexte médical, clinique, environnemental et même des antériorités pour l’interprétation des résultats issus des tests réalisés sur des automates de pointe de dernière génération en la matière.

Dans un laboratoire de mycologie, le biologiste occupe une position centrale et joue un rôle essentiel dans le diagnostic, la recherche et la gestion des infections fongiques. Il est chargé au même titre que son plateau technique de de recevoir les échantillons cliniques, tels que des prélèvements cutanés, des cultures, des tissus ou des fluides biologiques, et de les préparer pour l’analyse.Utilisant des techniques microscopiques, culturelles et moléculaires, le biologiste identifie les champignons présents dans les échantillons. Il peut être amené à distinguer entre différentes espèces de champignons et à déterminer leur rôle pathogène potentiel.

La parasitologie est une branche de la microbiologie qui se concentre sur l’étude des parasites qui infectent les humains. Les parasites sont des organismes qui dépendent d’un hôte pour survivre, se nourrissant souvent de ses nutriments. Dans le contexte de la parasitologie humaine, ces organismes peuvent être des vers, des protozoaires, des arthropodes ou d’autres agents pathogènes. Le biologiste joue un rôle essentiel dans un laboratoire de parasitologie humaine, contribuant à plusieurs aspects du processus de diagnostic et de gestion des infections parasitaires. Il est responsable de recevoir, préparer et analyser les échantillons biologiques (comme les selles, le sang, les tissus…) provenant des patients. Pour cela, il (nous) utilise (ons) des techniques spécifiques pour détecter la présence de parasites, tels que l’examen microscopique, les cultures parasitaires et les tests moléculaires.